Bob Morane T095 La terreur verte by Vernes Henri

Bob Morane T095 La terreur verte by Vernes Henri

Auteur:Vernes, Henri [Vernes, Henri]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Aventure
Éditeur: Marabout
Publié: 2012-06-08T10:23:03+00:00


*

Cet après-midi-là, Bob Morane s’enferma avec le général Gonzalez et s’efforça de le persuader d’adopter le plan qui avait germé dans son esprit inventif. Le général discuta longuement, point par point, les propositions de l’aventureux Français, qui devait découvrir avec étonnement, que le général dissimulait, sous des dehors nonchalants, une claire vision des choses et une intelligence aiguë. Gonzalez multiplia les objections – toutes étant d’ailleurs dictées par le plus absolu bon sens – et Bob, à plusieurs reprises, fut amené à modifier certains points de détail.

De toute façon, le plan de Morane avait de quoi séduire par sa hardiesse même l’homme d’action qu’était Gonzalez et qui, dès le début de l’entretien, avait marqué son accord de principe.

Quand ils eurent envisagé ensemble toutes les éventualités et toutes les implications dudit plan, le chef des Mostachosos donna le feu vert à son nouvel allié en lui disant gravement :

— Nous avons prévu tout ce qu’il était possible de prévoir, général Morane. Pour le reste, s’il surgit quelque imprévu, je vous fais confiance. Songez que le sort de milliers de personnes éprises d’idéal et de liberté repose entre vos mains… Je vais donner immédiatement les ordres qui s’imposent. Et que le Ciel vous protège !

Ayant obtenu satisfaction sur toute la ligne, Bob alla rejoindre Elaine et Bill, occupés à prendre des clichés dans les salles basses du temple.

— J’ai réussi à convaincre ce vieux dur à cuire de Gonzalez, annonça-t-il joyeusement. D’ici quelques jours, ça va drôlement grenouiller et la situation de Porfirio pourrait bien devenir inconfortable.

— Voilà une excellente nouvelle ! lança Bill Ballantine en surgissant de derrière un des énormes piliers sculptés de la Salle des Sacrifices. Je commençais à me rouiller, moi, à appuyer toute la sainte journée sur le déclencheur d’un appareil photo…

— Nous allons vous quitter pour quelques jours, Elaine, reprit Bob, car nous retournons jusqu’à l’épave de notre avion.

— Je vais avec vous, décida l’Américaine.

Bob secoua la tête négativement :

— Pas du tout. Vous resterez ici. Non seulement, vous serez en sécurité parmi les guérilleros, mais, en outre, vous pourrez vous livrer tout à loisir à votre étude des ruines. Nous serons revenus dans quelques jours. Une semaine au maximum…

Dès le lendemain, une vingtaine de Mostachosos s’éloignaient en compagnie de Bob et de Bill. Parmi eux, plusieurs hommes ayant des notions de mécanique, et Bob avait fait emporter tout ce que le camp des insurgés pouvait fournir comme outils et matériaux.

Au passage de la petite troupe grossie des porteurs santikoimis, les Surucujus reconnaissant leurs alliés, se gardèrent bien de se montrer et, au terme d’un voyage sans histoire, Morane, Ballantine et leur escorte retrouvèrent aisément l’épave de l’avion. Aussitôt, on se mit au travail. Pendant que des soldats déblayaient les alentours pour aménager une rudimentaire piste d’envol, Bill et Bob, vaguement aidés par des « mécaniciens » plus riches de bonne volonté que de connaissances, entreprirent de localiser les avaries.

Après un rapide examen de l’appareil, Ballantine devait fournir un diagnostic encourageant. Une aile, légèrement faussée, ne posait guère de problème quant à la réparation.



Télécharger



Déni de responsabilité:
Ce site ne stocke aucun fichier sur son serveur. Nous ne faisons qu'indexer et lier au contenu fourni par d'autres sites. Veuillez contacter les fournisseurs de contenu pour supprimer le contenu des droits d'auteur, le cas échéant, et nous envoyer un courrier électronique. Nous supprimerons immédiatement les liens ou contenus pertinents.